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Blogue

La Loi sur la frontière forte vise à renforcer le régime canadien de lutte contre le blanchiment d’argent

05 août 2025

Écrit par Lincoln Caylor, Nathan Shaheen et Dylan Gallant

Le gouvernement fédéral a récemment déposé projet de loi C-2, connu sous le nom de Loi sur des frontières fortes. Il maintient certaines modifications proposées à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (Loi sur le recyclage des produits de la criminalité) et le financement des activités terroristes ) introduites dans l’Énoncé économique de l’automne 2024 du gouvernement précédent, et propose diverses modifications supplémentaires. Les modifications visent à continuer de renforcer le régime canadien de lutte contre le blanchiment d’argent (LRPC).

Dans ce billet, nous résumons certaines modifications clés proposées dans la Loi sur des frontières fortes. Plus particulièrement, et comme nous l’avions déjà prédit dans notre blogue, Le Canada annonce des peines considérablement plus sévères pour les manquements au blanchiment d’argent, le gouvernement fédéral a l’intention d’imposer des peines considérablement plus sévères pour les violations commises par des personnes et des entités assujetties à la Loi et à ses règlements (entités déclarantes).

Augmentation des sanctions administratives pécuniaires

La Loi sur le renforcement des frontières augmente considérablement les sanctions administratives pécuniaires (SAP) qui peuvent être imposées lorsque les entités déclarantes ne se conforment pas à la Loi et à ses règlements. Alors qu’à l’heure actuelle, les violations les plus graves ont une SAP maximale de 500 000 $ CA, les modifications proposées introduisent les fourchettes suivantes considérablement accrues pour les SAP :

    de
  • 1 $ CA à 40 000 $ CA dans le cas d’une infraction mineure;
  • de
  • 1 $ CA à 4 000 000 $ CA dans le cas d’une violation grave;
  • De 1 $ CA à 20 000 000 $ CA dans le cas d’une violation très grave.

Les modifications proposées prévoient également une SAP totale maximale qui peut être imposée si une entité déclarante a commis plusieurs violations. En particulier :

  • dans le cas d’une personne, le plus élevé de 4 millions de dollars canadiens et de 3% de son revenu global brut au cours de l’année précédant celle au cours de laquelle la pénalité est imposée;
  • dans le cas d’une entité, le plus élevé de 20 millions de dollars canadiens et de 3% du revenu global brut de l’entité au cours de son exercice précédant celui au cours duquel la pénalité est imposée.

En revanche, dans le cadre du régime actuel de lutte contre le blanchiment d’argent, la SAP cumulative la plus importante déclarée émise par le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a été d’un peu plus de 9 millions de dollars canadiens pour un total de cinq violations. Les modifications proposées signalent donc une possibilité significative d’amendes bien au-delà de la SAP la plus élevée imposée à ce jour.

Ententes de conformité et ordonnances de conformité

La Loi sur le renforcement des frontières propose que les entités déclarantes qui reçoivent une SAP pour une infraction prescrite concluent une entente de conformité avec CANAFE. Si une entité déclarante ne conclut pas un tel accord ou ne s’y conforme pas, CANAFE émettra une ordonnance de conformité obligatoire. À son tour, toute contravention à une telle ordonnance équivaudrait à une nouvelle violation en vertu de la Loi qui pourrait entraîner une SAP supplémentaire avec un plafond de responsabilité unique. En particulier, une SAP pour une violation d’une ordonnance d’exécution ne doit pas dépasser :

  • dans le cas d’une personne, le plus élevé de 5 millions de dollars canadiens et de 3% de son revenu global brut pour l’année précédant celle au cours de laquelle la pénalité est imposée;
  • dans le cas d’une entité, le plus élevé de 30 millions de dollars canadiens et de 3% du revenu global brut de l’entité au cours de son exercice précédant celui au cours duquel la pénalité est imposée.

Employés

Les modifications proposées précisent les amendes et les peines d’emprisonnement qui doivent être imposées en vertu de la Loi lorsque les employeurs des entités déclarantes (ou ceux qui agissent au nom d’un employeur, ou ceux qui sont en position d’autorité à l’égard d’un employé) prennent des mesures dans l’intention d’empêcher un employé de s’acquitter d’une obligation en vertu de la Loi ou de représailles contre un employé qui l’a fait. En particulier, les employeurs des entités déclarantes peuvent faire face, sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire, à une amende maximale de 1 000 000 $ CA et à un emprisonnement maximal d’un an, ou aux deux. En cas de déclaration de culpabilité par mise en accusation, les employeurs peuvent être passibles d’une amende maximale de 2 500 000 $ CA et d’un emprisonnement maximal de cinq ans, ou des deux.

Exigences d’inscription

En vertu des modifications proposées, à quelques exceptions près, toutes les entités déclarantes seront assujetties à une nouvelle exigence d’inscription auprès de CANAFE. Cela diffère du régime actuel, qui exige l’inscription uniquement pour les entités déclarantes qui sont des entreprises de services monétaires canadiennes et étrangères. Les entités déclarantes qui sont tenues de s’inscrire auprès de CANAFE seraient également assujetties à d’autres exigences permanentes, comme la nécessité de tenir à jour les renseignements sur l’inscription.

En conclusion

Si elle est adoptée, la Loi sur le renforcement des frontières fera en sorte que le régime canadien de lutte contre le blanchiment d’argent imposera des exigences plus élevées aux entités déclarantes et entraînera des conséquences considérablement plus élevées en cas de non-conformité. Les entités déclarantes doivent donc s’assurer qu’elles comprennent les exigences applicables et que leurs processus et procédures de lutte contre le blanchiment d’argent sont à jour et entièrement mis en œuvre.

Le groupe de lutte contre le blanchiment d’argent de Bennett Jones est prêt à vous aider à respecter tous les aspects de la conformité au régime canadien de lutte contre le blanchiment d’argent et à répondre à tout manquement présumé à la conformité.

Traduction alimentée par l’IA.

Veuillez noter que cette publication présente un aperçu des tendances juridiques notables et des mises à jour connexes. Elle est fournie à titre informatif seulement et ne saurait remplacer un conseil juridique personnalisé. Si vous avez besoin de conseils adaptés à votre propre situation, veuillez communiquer avec l’un des auteurs pour savoir comment nous pouvons vous aider à gérer vos besoins juridiques.

Pour obtenir l’autorisation de republier la présente publication ou toute autre publication, veuillez communiquer avec Amrita Kochhar à kochhara@bennettjones.com.

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Auteur(e)s

  • Lincoln  Caylor Lincoln Caylor, Associé
  • Nathan J. Shaheen Nathan J. Shaheen, Associé
  • Dylan A. Gallant Dylan A. Gallant, Avocat

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